STICKER SHOCK: Canadians reject Trans Mountain’s new price tag
February 19, 2020
Only 16 per cent of Canadians approve of the federal government spending more than $12 billion to build the Trans Mountain expansion pipeline, according to a national poll released today by Nanos Research.
***FRENCH BELOW***
OTTAWA, ON — Only 16 per cent of Canadians approve of the federal government spending more than $12 billion to build the Trans Mountain expansion pipeline, according to a national poll released today by Nanos Research. Meanwhile, 59 per cent of people in Quebec (43 per cent in the rest of the Canada) say taxpayers shouldn’t pay a cent toward the project.
Environmental and law groups are in Ottawa this week, briefing members of parliament about the economic risks of borrowing more money to continue construction on the project. Trans Mountain’s new estimated cost of $12.6 billion comes on top of $4.5 billion spent by Ottawa in 2018 to acquire the existing Trans Mountain system.
“Canadians are rightly alarmed that the Trudeau government is spending billions of our tax dollars to expand the oil sands while the majority are uncomfortable building Trans Mountain with borrowed money,” said Patrick Bonin of Greenpeace Canada. “Quebec voters in particular want to see the government not waste that money on a project our climate can’t afford.”
“The pipeline’s shocking new price tag is a game changer for the Trans Mountain project,” said Sven Biggs, climate and energy campaigner at Stand.earth. “An overwhelming majority of Canadians do not want to spend $12.6 billion taxpayer dollars on an oil pipeline. It’s time to change course before borrowing billions more to ramp up construction, and invest instead in clean energy and direct support for struggling workers in Western Canada.”
Canada’s deficit is projected to grow to $26.6 billion by the end of the fiscal year in March, up from $18 billion in 2018-2019. Because pipeline construction is not in the federal budget, the government needs to borrow additional money to build the Trans Mountain expansion.
“Canadians are increasingly uncomfortable with the burden of debt the government is taking on to finance ballooning construction costs. And in the middle of an affordability crisis, Canadians don’t want to see their hard-earned tax dollars wasted trying to prop up a white elephant,” said Alexandra Woodsworth, campaigns manager at Dogwood.
The groups are also revealing new information based on regulatory documents showing that taxpayers gave a $3.9 billion windfall to oil companies including BP, Imperial and Total when Trans Mountain failed to pass on the increasing construction costs to its customers in the form of increased toll rates, something the Federal government allowed. (1) Because the tolls don’t cover the costs of running the business, this undermines the project’s profitability and the likelihood of finding a buyer. This latest subsidy also contradicts the Minister of Finance’s claim that the government is operating Trans Mountain on a commercial basis.
“Kinder Morgan walked away because it saw its future profit margins getting eaten up by soaring costs,” said Eugene Kung, from West Coast Environmental Law Association. “The government’s own advisors in the Parliamentary Budget Office have confirmed that delays and rising costs like those Trans Mountain is now facing make the project uneconomical to build. The federal government has to make a decision: saddle taxpayers with the multi billion dollar cost of a stranded asset, or save those billions by changing course while there’s still time.”
###
For more information:
Sven Biggs, climate and energy campaigner, Stand.Earth
778-882-8354 / sven@stand.earth
(French) Patrick Bonin, climate and energy campaigner Greenpeace
514-594-1221 / patrick.bonin@greenpeace.org
Eugene Kung, staff lawyer, West Coast Environmental Law Association
604.601.2514 / ekung@wcel.org
Alexandra Woodsworth, campaigns manager, Dogwood
778-316-5558 / alexandra@dogwoodbc.ca
Notes
1. When the federal government approved TMX for a second time in June 2019, the new approval triggered a clause in Trans Mountain’s contract with its customers (the oil companies who will ship oil on the new pipeline) provided the opportunity to raise tolls to reflect the majority of cost overruns beyond the $7.4 billion that was budgeted for when the project’s original certificate was issued. The company chose to absorb the costs instead, and neither its federal government owners nor the Canadian Energy Regulator intervened. At a new estimated cost of $12.6 billion, that works out to a $3.9 billion subsidy. Further information available in the media backgrounder, and a detailed brief by independent economist Robyn Allan.
—–
Les Canadiens rejettent le nouveau prix de Trans Mountain
Le soutien s’effondre lorsque les coûts dépassent 12 milliards de dollars, selon un nouveau sondage
OTTAWA, ON — Seulement 16% des Canadiens approuvent que le gouvernement fédéral dépense plus de 12 milliards de dollars pour construire l’expansion du pipeline Trans Mountain, selon un sondage pancanadien publié aujourd’hui par Nanos Research. Pendant ce temps, 59% des Québécois (43% des Canadiens) disent que les contribuables ne devraient pas payer un sou pour le projet.
Des groupes environnementaux et juridiques sont à Ottawa cette semaine pour informer les députés des risques économiques d’emprunter plus d’argent pour poursuivre la construction du projet d’expansion du pipeline. Le nouveau coût estimé à 12,6 milliards de dollars pour le pipeline Trans Mountain s’ajoute aux 4,5 milliards de dollars dépensés par Ottawa en 2018 pour acquérir le réseau existant de Trans Mountain.
«Les Canadiens sont à juste titre alarmés par le fait que le gouvernement Trudeau dépense des milliards de dollars de nos impôts pour permettre l’expansion de la production de pétrole des sables bitumineux, d’autant plus qu’il n’est pas transparent quant aux énormes coûts à assumer, a déclaré Patrick Bonin de Greenpeace Canada. Il est temps que le gouvernement écoute la population et abandonne ce projet qui serait un désastre climatique. Les électeurs, particulièrement ceux du Québec, veulent que le gouvernement ne gaspille pas cet argent dans ce projet qui est insensé considérant que nous sommes en urgence climatique.» ajoute-t-il
«Le nouveau coût exorbitant du pipeline est choquant et change complètement la donne pour le projet Trans Mountain», a déclaré Sven Biggs, responsable de la campagne climat-énergie chez Stand.earth. «Une écrasante majorité de Canadiens ne veulent pas dépenser 12,6 milliards de dollars des contribuables pour un oléoduc. Il est temps de changer de cap avant d’emprunter des milliards de plus pour accélérer la construction et le gouvernement doit plutôt investir dans l’énergie propre et un soutien direct aux travailleurs en difficulté dans l’Ouest canadien. »
Le déficit du Canada devrait atteindre 26,6 milliards de dollars d’ici la fin de l’exercice en mars, comparativement à 18 milliards de dollars en 2018-2019. Étant donné que la construction d’un pipeline n’est pas dans le budget fédéral, le gouvernement doit emprunter de l’argent supplémentaire pour construire l’expansion de Trans Mountain.
«Les Canadiens sont de plus en plus mal à l’aise avec le fardeau de la dette que le gouvernement assume pour financer les coûts sans cesse croissant de la construction . Les Canadiens ne veulent pas voir leurs impôts durement gagnés gaspillés en essayant de soutenir un éléphant blanc », a déclaré Alexandra Woodsworth, directrice des campagnes à Dogwood.
Les groupes révèlent également de nouvelles informations basées sur des documents réglementaires montrant que les contribuables ont offert un cadeau de 3,9 milliards de dollars aux sociétés pétrolières, notamment BP, Imperial et Total, lorsque Trans Mountain n’a pas saisi l’opportunité de refiler l’augmentation des coûts de construction à ses clients sous la forme d’une augmentation des tarifs de péage, chose que le gouvernement fédéral permet pourtant. Étant donné que les péages ne couvrent pas les coûts d’exploitation de l’entreprise, cela compromet la rentabilité du projet et la probabilité de trouver un acheteur. Cette dernière subvention contredit également l’affirmation du ministre des Finances selon laquelle le gouvernement exploite Trans Mountain sur une base commerciale.
«Kinder Morgan a abandonné le projet parce qu’il a vu ses marges bénéficiaires futures se faire grignoter par la flambée des coûts”, a déclaré Eugene Kung, de la West Coast Environmental Law Association. «Les conseillers du gouvernement au Bureau du budget parlementaire ont confirmé que les retards et la hausse des coûts, comme ceux auxquels Trans Mountain est actuellement confronté, rendent le projet peu rentable à construire. Le gouvernement fédéral doit prendre une décision: refiler aux contribuables un actif échoué qui leur coûtera plusieurs milliards de dollars ou économiser ces milliards en changeant de cap pendant qu’il est encore temps. »
###
Pour information:
Sven Biggs, responsable de la campagne climat-énergie, Stand.earth
778-882-8354 / sven@stand.earth
Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie, Greenpeace Canada
514-594-1221 / patrick.bonin@greenpeace.org
Eugene Kung, avocat, West Coast Environmental Law Association
604.601.2514 / ekung@wcel.org
Alexandra Woodsworth, directrice des campagnes, Dogwood
778-316-5558 / alexandra@dogwoodbc.ca
Notes
1. Lorsque le gouvernement fédéral a approuvé TMX pour la deuxième fois en juin 2019, la nouvelle approbation a déclenché une clause dans le contrat de Trans Mountain avec ses clients (les sociétés pétrolières qui se sont engagées à expédier du pétrole par le nouveau pipeline) offrant la possibilité d’augmenter les tarifs de péages pour refléter la majorité des dépassements de coûts au-delà des 7,4 milliards de dollars prévus au moment de la délivrance du certificat d’origine du projet. L’entreprise a plutôt choisi d’absorber les coûts, et ni ses propriétaires du gouvernement fédéral ni l’organisme canadien de réglementation de l’énergie (Régie de l’énergie du Canada) ne sont intervenus. À un nouveau coût estimé à 12,6 milliards de dollars, cela équivaut à une subvention de 3,9 milliards de dollars. De plus amples informations sont disponibles dans la fiche d’information médias et un mémoire détaillé de l’économiste indépendante Robyn Allan.